Il existe une évolution philosophique et sociétale pour ce choix de sépulture.
Longtemps cette démarche a été considérée comme marginale. Pour exemple, dans les années 70, seulement 0.4 % des obsèques étaient des crémations.
En 2015, les statistiques comptent, près de 30% des français qui expriment cette volonté, respectée par les familles.
Si le souhait n’a pas été formulé antérieurement par le défunt, la famille peut prendre la décision.
Que deviennent les cendres après la cérémonie de la crémation ?
Les cendres seront par la suite placées dans une urne déposée dans un caveau familial, au columbarium ou dans un espace cavurnes.
Elles peuvent être dispersées au jardin du souvenir si le cimetière le propose .
Comme l’inhumation, cette démarche doit être autorisée par le maire du lieu de décès.
La loi ne permet pas de conserver une urne chez soi ou de l’enterrer dans une propriété privée. La loi de 2008 est venue modifier les conditions de conservation des urnes funéraires.